Karine Morvan Médecine Traditionnelle Chinoise / Lyon

Medecine chinoise Lyon Karine Morvan

La Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) est un système médical complet né de l’observation de la nature et de l’expérience de nombreuses générations de médecins et de savants. Elle plonge ses racines dans la plus haute antiquité chinoise (+ de 4000 ans) et ses principaux concepts philosophiques sont particulièrement issus du courant taoïste.

Son approche holistique situe l’homme dans le macrocosme et le microcosme. Le corps humain est régi par les mêmes lois que la nature et l’Univers, c’est à dire l’énergie vitale et l’équilibre entre le Yin et le Yang qui sont deux entités opposées. Elle cherche à comprendre l’être humain dans son ensemble, dans son environnement, à un moment donné, tant du point de vue des symptômes visibles qu’invisibles, et à rétablir l’équilibre interne, la circulation de l’énergie nommée Qi (ou Tchi) dans l’organisme. L’apparition des maladies résulte d’un déséquilibre Yin/Yang.

Le but du praticien est de guérir la personne en plus de la maladie. Pour se faire, il doit rechercher et identifier les causes premières de la pathologie (syndrome) et analyser ses conséquences (signes cliniques). Et non pas soulager seulement le symptôme résultant. A la suite de quoi il propose un traitement efficace choisi parmi les différents outils dont il dispose :
Tui Na (massage énergétique chinois), Acupuncture traditionnelle, Qi Gong médical, Diététique, Pharmacopée (ou phytothérapie traditionnelle chinoise qui représente souvent un choix incontournable, surtout lorsque la maladie est sérieuse).

Se traiter avec la MTC est une démarche qui concerne tout le mode de vie et qui change notre regard sur le monde et sur nous-même. Le patient devient « actif » dans son rétablissement ou dans l’entretien de sa santé. C’est une médecine préventive et donc un suivi régulier est préconisé toute l’année (ou recommandé au moins une fois par saison). Traditionnellement, le médecin de famille était payé régulièrement pour ses soins, et on cessait de le payer lorsqu’on était malade car il avait échoué à nous maintenir en santé.